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Posts Tagged ‘La releve’

L’ORINFOR fait la sourde oreille à ses déflatés

Posted by kayihura sur 11,mars, 2010

RADIO RWANDA

 

Les journalistes chassés de l’Office Rwandais d’Information(ORINFOR), un ubrella qui coiffe la radio et la télévision nationales, la Nouvelle Relève et le journal Imvaho, ne trouvent plus où courir pour obtenir leur dû, après avoir été désignés personae non grata de la boite l’année passée . Après le premier semestre, ces boucs-émissaires ont reçu seulement des lettres qui les chassaient définitivement pour « des raisons de réforme ! »Six mois encore s’écoulent. Ils tombent petit à petit dans l’oubliette alors que la loi prévoit qu’un employé déstabilisé à ce niveau reçoit des indemnités diverses. La plupart de ces déflatés se sont dirigés vers le secteur privé où ils se débrouillent tant bien que mal.

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ORINFOR : Genèse du déluge du 21 avril.

Posted by kayihura sur 5,Mai, 2009

orinforTout aurait commencé avec la cheftaine des ressources humaines. Très libre, elle était accusée, par le personnel, de favoritisme et de népotisme. Dans ses recrutements, pas assez prudents, elle aurait été aidée par un chef d’unité qui effectuerait des mutations comme au jeu de cartes. Dans ce cadre, un responsable d’une radio communautaire est nommé chef d’unité « presse écrite ».Celui qu’il remplace redevient simple journaliste à la télé.

  kimanuka                

Dans ses efforts pour se faire accepter, le nouveau dirigeant de la presse écrite se heurtera à un chef d’imprimerie qui démissionne tout de suite. Après le départ de celui-ci, les hautes sphères de la politique rwandaise sont informées d’un  contrat qui aurait été contresigné par le directeur général de l’ORINFOR en vue d’accélérer  l’installation d’une web-machine pour la nouvelle imprimerie en construction.

Cette information s’ajouterait à celle de la commission de 10% accordée aux fournisseurs de publicité pour pouvoir surmonter la concurrence des radios naissantes.

La police arrête le patron de l’ORINFOR. La ministre de l’information ordonne la suspension du chef d’unité « Centres régionaux et radios communautaires », du nouveau chef de la presse écrite, de la cheftaine des ressources humaines et ses acolytes ainsi que du conseil d’administration.

 

En même temps, elle rappelle l’ancien chef d’imprimerie ci-haut cité, pour occuper le poste de chef d’unité « presse écrite ». Un comité de crise est alors constitué dont le rédacteur en chef du journal la nouvelle relève et celui du journal kinyarwanda Imvaho, le directeur des affaires financières, le directeur de Radio-Rwanda et le rédacteur en chef de la télévision rwandaise à défaut de sa directrice et en même temps directrice générale adjointe de l’ORINFOR qui se trouverait aux Etats Unis en congé de maternité.

 

La comite de crise est chargée d’effectuer un triage en vue de profiter de cette situation  pour effectuer un coup de balai  depuis longtemps souhaité par le président de la République lui-même. Aucun critère officiel de licenciement n’est préétabli. Aucun employé n’est auditionné.

Presque tout le personnel de l’unité des finances est alors sacqué. Deux journalistes d’Imvaho, quatre de la Nouvelle Relève dont une diabétique en repos médical et la secrétaire de rédaction (une des rares employées sous-contrats à voir leur contrat résilié unilatéralement) sont congédiés. Il y a  aussi deux journalistes de Radio Rwanda dont le rédacteur en chef des journaux parlés et une dizaine à la télé dont un célèbre artiste- sculpteur,  des cameramen attitrés  ainsi que d’autres techniciens et journalistes de renom. Les lettres de suspension et de résiliation du contrat sont signées par la ministre elle-même avec copie pour information au Président de la République et au ministre de la fonction publique et du travail.

 

Jusqu’à présent ces derniers sont  en désolation.

 « Les articles  65 et 66  sur lesquelles s’est basée la ministre de l’information, sont tellement floues que nous n’y voyons que du feu .Nous ne voyons aucune autorité qui puisse nous écouter tant que la cause brandie est la réforme ! » se lamentent-ils.

L’article 65 du statut général des fonctionnaires de l’état stipule que la suspension suit  l’absence du travailleur sans motif ou avec un motif spécial.

L’article 66 précise que le travailleur est suspendu lorsque son poste n’existe plus, s’il affiche une absence prolongée de plus de 15 jours au moins sans motif valable  ou lorsqu’il écope d’une peine d’emprisonnement de moins de six mois.

Ils apprennent seulement qu’une dame a été nommée à la tête de l’unité des ressources humaines avec pour mission de sélectionner les employés à suspendre définitivement, en se basant cette fois-ci sur leurs dossiers respectifs.

Une autre mauvaise nouvelle leur tombe dans les oreilles : Aucun déflaté ne recevrait son salaire du mois d’avril en totalité.

 Rappelons que les lettres de suspension ont été signées le 21 avril 2009.

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